OU L' ON REPARLE DE LA VIOLENCE ...
... dans les établissement scolaires.
A partir du moment où on pose enfin clairement le fait que la violence à l'école est inacceptable, les solutions proposées pour la vaincre sont diverses mais les derniers évènements d'agressions prouvent qu'il faut absolument s'y atteler. D'une part pour régler les intrusions externes et d'autre part pour mettre un terme au fait que certains collégiens viennent à l'école avec des couteaux, tournevis, matraques.
Lu dansLe Monde " Nos chefs d'établissement et nos conseillers principaux d'éducation ne disposent pas aujourd'hui de l'autorité qui leur permet d'imposer la fouille ou la vérification des sacs de nos élèves. C'est un paradoxe, mais c'est ainsi " aurait déclaré le ministre Xavier Darcos.
Mais ...Avant toute chose, ne serait -il pas urgent de leur redonner sans rechigner cette autorité perdue, sans en faire un enjeu électoral et un affrontement entre la gauche et la droite, comme chaque fois qu'il y a un problème dans notre pays ?
Car enfin pour enseigner, ne faut-il pas, non seulement maîtriser un certain savoir, avoir passion et pédagogie, mais aussi savoir faire preuve d'autorité si besoin est ? L'autorité naturelle n'est pas une tare, et le copain-copain ne marche pas avec tous les enseignés .
Restaurer l'autorité des professeurs, c'est l'affaire de tous !
- Avant tout, que l'administration cesse à jamais d'envoyer au collège des enfants qui ne savent pas lire et qui n'ont que la violence pour réagir à leur malaise. Comment veut-on que les enseignants s'en sortent avec la meilleure volonté du monde alors qu'ils ont un programme à faire passer ! Les solutions ne manquent pourtant pas.
-Que leur hierarchie les soutienne au lieu de les enfoncer et qu'on leur laisse librement le droit de gérer les problèmes d'autorité qui se posent à eux et éventuellement qu'ils puissent fouiller un cartable si un élève devient agressif. Il y a trente ans, certains profs le faisaient, non pour découvrir des armes mais pour voir s'il contenait une lecture non souhaitée, ou s'il n'y avait pas d'anti-sèches. Pourquoi leur refuser ce droit si besoin est ?
- Que la justice envoie promener (à sa façon), les parents qui portent plainte au moindre mot contre leur cher petit ange. .
- Que les parents s'engagent à vérifier le cartable avant que leurs gamins quittent la maison sinon...qu'ils en fassent les frais. Ils sont les premiers à devoir cadrer leurs enfants et pourtant, rien vu rien entendu, ils tombent toujours des nues quand ça vire au vinaigre et qu'ils sont interviewés suite à un drame ! C'est inutile de chercher des prétextes aux parents démissionnaires et de dire qu'ils sont uniquement occupés à travailler. La bonne blague, quand on a des enfants, il faut s'en occuper ! Suffit la culture de l'excuse !
Qu'ils sachent ensuite déléguer leur autorité parentale (ou ce qu'il en reste), et qu'eux-mêmes apprennent ou réapprennent à respecter les enseignants. On n'a jamais obtenu de bons résultats en jouant sur les divisions mais au contraire en faisant sentir à l'élève , puis au collégien et enfin au lycéen, la cohésion des adultes autour de lui.
Pour les mesures dites sécuritaires que négocient le ministère, les responsables syndicaux et les parents d'élèves, à suivre...mais le problème de l'autorité, même s'il faut autant de temps pour le régler qu'il en a fallu pour le dérégler, il est plus que nécessaire d'y réfléchir pour redonner le pouvoir perdu aux enseignants !
Face à l'alarmisme des médias, gardons en mémoire que la violence est le fait d'une petite minorité, même si l'urgence de lutter contre s'impose.
A partir du moment où on pose enfin clairement le fait que la violence à l'école est inacceptable, les solutions proposées pour la vaincre sont diverses mais les derniers évènements d'agressions prouvent qu'il faut absolument s'y atteler. D'une part pour régler les intrusions externes et d'autre part pour mettre un terme au fait que certains collégiens viennent à l'école avec des couteaux, tournevis, matraques.
Lu dansLe Monde " Nos chefs d'établissement et nos conseillers principaux d'éducation ne disposent pas aujourd'hui de l'autorité qui leur permet d'imposer la fouille ou la vérification des sacs de nos élèves. C'est un paradoxe, mais c'est ainsi " aurait déclaré le ministre Xavier Darcos.
Mais ...Avant toute chose, ne serait -il pas urgent de leur redonner sans rechigner cette autorité perdue, sans en faire un enjeu électoral et un affrontement entre la gauche et la droite, comme chaque fois qu'il y a un problème dans notre pays ?
Car enfin pour enseigner, ne faut-il pas, non seulement maîtriser un certain savoir, avoir passion et pédagogie, mais aussi savoir faire preuve d'autorité si besoin est ? L'autorité naturelle n'est pas une tare, et le copain-copain ne marche pas avec tous les enseignés .
Restaurer l'autorité des professeurs, c'est l'affaire de tous !
- Avant tout, que l'administration cesse à jamais d'envoyer au collège des enfants qui ne savent pas lire et qui n'ont que la violence pour réagir à leur malaise. Comment veut-on que les enseignants s'en sortent avec la meilleure volonté du monde alors qu'ils ont un programme à faire passer ! Les solutions ne manquent pourtant pas.
-Que leur hierarchie les soutienne au lieu de les enfoncer et qu'on leur laisse librement le droit de gérer les problèmes d'autorité qui se posent à eux et éventuellement qu'ils puissent fouiller un cartable si un élève devient agressif. Il y a trente ans, certains profs le faisaient, non pour découvrir des armes mais pour voir s'il contenait une lecture non souhaitée, ou s'il n'y avait pas d'anti-sèches. Pourquoi leur refuser ce droit si besoin est ?
- Que la justice envoie promener (à sa façon), les parents qui portent plainte au moindre mot contre leur cher petit ange. .
- Que les parents s'engagent à vérifier le cartable avant que leurs gamins quittent la maison sinon...qu'ils en fassent les frais. Ils sont les premiers à devoir cadrer leurs enfants et pourtant, rien vu rien entendu, ils tombent toujours des nues quand ça vire au vinaigre et qu'ils sont interviewés suite à un drame ! C'est inutile de chercher des prétextes aux parents démissionnaires et de dire qu'ils sont uniquement occupés à travailler. La bonne blague, quand on a des enfants, il faut s'en occuper ! Suffit la culture de l'excuse !
Qu'ils sachent ensuite déléguer leur autorité parentale (ou ce qu'il en reste), et qu'eux-mêmes apprennent ou réapprennent à respecter les enseignants. On n'a jamais obtenu de bons résultats en jouant sur les divisions mais au contraire en faisant sentir à l'élève , puis au collégien et enfin au lycéen, la cohésion des adultes autour de lui.
Pour les mesures dites sécuritaires que négocient le ministère, les responsables syndicaux et les parents d'élèves, à suivre...mais le problème de l'autorité, même s'il faut autant de temps pour le régler qu'il en a fallu pour le dérégler, il est plus que nécessaire d'y réfléchir pour redonner le pouvoir perdu aux enseignants !
Face à l'alarmisme des médias, gardons en mémoire que la violence est le fait d'une petite minorité, même si l'urgence de lutter contre s'impose.