Il ne se passe pas de jour sans que les médias nous annoncent un nouveau drame .
Ce mois-ci, le prix à payer a été très élevé. A Rennes où Kilian a été étranglé par Souleymane dans son collège, à Digne- les-bains, à Paris lors de la fête de la musique, à Collobrières, où Abdallah
Boumezzar a été libéré trop tôt et à tué deux gendarmes, à Toulouse et à Saint -Denis où l'on jugeait cinq collégiens de 14 à 16 ans pour
viol sur mineure de 13 ans. Pas d'amalgame, seulement une reconnaissance de la
violence sous des formes différentes. Le nombre de victimes ne cessent d'augmenter et la lecture de la Presse régionale est à déconseiller aux âmes sensibles.
Comment réagissent les autorités ?
Elle multiplie les signes d'indulgence envoyés à ceux qui n'hésitent pas à terroriser leurs semblables, à
les agresser, à les tuer pour imposer leur loi, celle des armes, celle du plus fort, la loi de la jungle.
Il y a eu les nouvelles mesures annoncées par Taubira au sujet des peines planchers qu'elle veut supprimer et des tribunaux pour mineurs qu'elle
rejettent.
Dernièrement, elle a déclaré souhaiter faire progresser l'idée de la rencontre entre des victimes et des auteurs de délits et de crime, la
rencontre pouvant s'avérer " réparatrice pour la victime et aider à la réinsertion du coupable " .
Aller suggérer à des gens d'aller en prison visiter l'irrécupérable monstre qui a tué leur enfant, ou leur femme, ou leur mari pour l'aider à se réinsérer, voila une
idée particulièrement malsaine qui pourrait même, s'ils ont encore le courage de vivre, les pousser au crime.
Après chaque drame, les élus se déplacent pour discourir, condamner,
montrer leur implication, assurer que les agresseurs seront punis.
Mais dans le même temps, le ministre de l'Intérieur rend visite à un voyou ayant heurté une voiture de police avec une vespa pour fuir un contrôle, demande aux policiers de vouvoyer
ceux qui les tutoient en les insultant, de ne pas sévir quand ils sont caillassés, leurs véhicules brûlés ou leur commissariat pris d'assaut. C'est ainsi qu'on arrive à des situations
extrêmes où un policier en légitime défense ne sortira pas son arme comme ce fut le cas pour les gendarmes de Collobrières. C'est ainsi qu'on accentue la défiance vis à vis des forces de l'ordre
réprimandées publiquement. C'est ainsi que les criminels se sentent invulnérables et que règne la loi de la jungle dans les quartiers dits sensibles, loi qui pourrait se généraliser partout
si l'on ni prend pas garde.