LES GARCONS -JOUETS...
...Ou les bachabeereech ( garçons imberbes)
Le bacha baazi vient du Pakistan et a été remis à la mode depuis une vingtaine d' années en Afghanistan. C'était hier soir sur France 5, une émission présentée par Carole Gaessler.
Des jeunes garçons esclaves dansent habillés en femmes et servent de jouets
sexuels à des hommes riches qui peuvent en acheter plusieurs dans les villages pauvres et les villes du pays. Dès l'âge de dix ans, ces jeunes enfants sont repérés par leur beauté dans la rue,
les acheteurs leur apprennent le chant et la danse, organisent des soirées où ils
invitent leurs amis pour venir les admirer. Ils en tirent fierté et les utilisent sexuellement. Certains portent des clochettes ce qui est un signe de prostitution.
" Au départ, ça m intéressait, après j'y ai pris du plaisir, j'aime quand ils dansent habillés en femme. Je dis à leurs parents que je vais les former et je propose de l'argent aux parents. " déclare Rastaguer qui avoue en riant en avoir acheté grand nombre. Considéré comme un notable, ancien chef de guerre il a un garde du corps fourni par la police. Marié, père de deux garçons.
Un entremetteur professionnel raconte : " Il y
avait un garçon qui venait de Mazar et tous ceux qui en avaient envie allait dans la voiture, il était allongé là, il ne bougeait même pas. On était dans le désert. Et tous ceux qui rentraient
dans la voiture le faisaient. Il avait treize ou quatorze ans. Il était vraiment beau. Les plus beaux sont avec les commandants. Y a des commerçants qui ont des garçons magnifiques mais ils sont
très riches Normalement seuls les généraux peuvent se payer des garçons comme ça. De toutes façons des beaux garçons, on peut en trouver partout.
...J'aime beaucoup les regarder, certains ne sont pas très doués pour la danse, on les utilise pour la sodomie ou d'autres pratiques sexuelles. "
A dix- huit ans, ces garçons n'intéressent plus personne. L'un d'entre eux interviewé par le journaliste dit qu'il achètera lui aussi de jeunes garçons. Un autre qu'on voit danser sur la courte vidéo suivante a été assassiné.
Les organismes tels que l'Unicef tentent de condamner cette pratique et pourtant elle ne cesse de s'étendre sur le territoire. Les autorités de Kaboul ferment systématiquement les yeux devant cettte exploitation pédophile, souvent parce qu'elles sont elles-mêmes impliquées. Partie du Nord du pays, elle se développe actuellement vers le sud et même vers Kaboul.
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