Enfants victimes
Il y a toujours eu des infanticides au cours des siècles et sans doute plus que de nos jours mais...
Les drames se sont succédés en Juillet.
Enfants sacrifiés sur l'autel des conflits entre père et mère, enfants oubliés en pleine chaleur dans une voiture pendant des heures entières, enfants à qui des parents tout puissants ont donné la vie pour mieux leur donner la mort, soit délibérément soit par négligence.
Ces faits divers nous effraient , nous scandalisent, mais aussi nous interpellent au plus profond de nous-mêmes.
Que faire lorsque nous sommes confrontés dans notre quotidien à ce qui, visiblement, n'est pas normal dans la façon dont certains parents traitent leurs enfants et qui révèle une attitude qui pourrait être dangereuse pour ces derniers ? Les voisins interviewés, témoins étonnés d'apprendre l'horrible réalité, ont toujours le même discours qui peut se résumer à : " Tout semblait bien se passer, cette famille était discrète et sans histoire. je ne me doutais de rien " . Ces ' passages à l'acte ' sans retour sont le fait des gens qui, socialement, étaient intégrés et qui ont pu vivre sans qu'on leur prête aucune attention particulière des années durant. Soudain confrontés à une situation insurmontable pour eux, ils craquent.
Il ne s'agit pas de s'immiscer dans la vie des autres mais d'être conscient qu'il suffit parfois d'un geste de compréhension pour changer le cours des choses. Lorsque quelqu'un souffre au risque de sacrifier ce qui lui est le plus cher, sa vie et celle de ceux qui l'entourent, sa souffrance enfin partagée, peut être moins lourde à porter et il peut alors se détourner d'un acte fatal.
Combien de faits violents pourraient-ils être éviter si la solitude du désespéré était moins grande ? Il y a des situations extrêmes où nous devons reconnaître notre impuissance sans culpabilité mais n'oublions pas l'importance d'un mot, d'un geste, d'un signalement à un service compétent, ne l'oublions pas et restons humain.
Les drames se sont succédés en Juillet.
Enfants sacrifiés sur l'autel des conflits entre père et mère, enfants oubliés en pleine chaleur dans une voiture pendant des heures entières, enfants à qui des parents tout puissants ont donné la vie pour mieux leur donner la mort, soit délibérément soit par négligence.
Ces faits divers nous effraient , nous scandalisent, mais aussi nous interpellent au plus profond de nous-mêmes.
Que faire lorsque nous sommes confrontés dans notre quotidien à ce qui, visiblement, n'est pas normal dans la façon dont certains parents traitent leurs enfants et qui révèle une attitude qui pourrait être dangereuse pour ces derniers ? Les voisins interviewés, témoins étonnés d'apprendre l'horrible réalité, ont toujours le même discours qui peut se résumer à : " Tout semblait bien se passer, cette famille était discrète et sans histoire. je ne me doutais de rien " . Ces ' passages à l'acte ' sans retour sont le fait des gens qui, socialement, étaient intégrés et qui ont pu vivre sans qu'on leur prête aucune attention particulière des années durant. Soudain confrontés à une situation insurmontable pour eux, ils craquent.
Il ne s'agit pas de s'immiscer dans la vie des autres mais d'être conscient qu'il suffit parfois d'un geste de compréhension pour changer le cours des choses. Lorsque quelqu'un souffre au risque de sacrifier ce qui lui est le plus cher, sa vie et celle de ceux qui l'entourent, sa souffrance enfin partagée, peut être moins lourde à porter et il peut alors se détourner d'un acte fatal.
Combien de faits violents pourraient-ils être éviter si la solitude du désespéré était moins grande ? Il y a des situations extrêmes où nous devons reconnaître notre impuissance sans culpabilité mais n'oublions pas l'importance d'un mot, d'un geste, d'un signalement à un service compétent, ne l'oublions pas et restons humain.