BALANCE FAUSSEE ?
Inutile de se raconter des histoires. Si les juges français ne sont
pas contents de leur ministre, c'est un fait que beaucoup de français ne sont pas satisfaits de leur justice. Hier, j'ai vu une émission sur la multiplication des agressions violentes des commerces en France et sur les
mouvements d'auto défense des commerçants. Certains, excédés par des attaques à répétition sans suites judiciaires sérieuses, ont choisi de s’équiper de multiples systèmes de
sécurité et envisagent d'organiser des milices privées. Par exemple, début Novembre à Moissy-Cramayel ( Seine et Marne) , un groupe de commerçants a demandé l'autorisation d'un port d'arme au
commissariat de police pour faire bouger les choses après de graves agressions avec armes à feu. Cet appel au secours a fait bouger la municipalité puisqu'elle envisage désormais
l'installation de vidéo surveillance et a réclamé un renforcement de la police nationale dans son secteur.A la lecture des faits divers de cette semaine, on pourrait penser hâtivement que la justice dans les pays voisins et amis ne fonctionne pas de la même façon que chez nous. Après la condamnation en Espagne de Santos Mirasierra à trois ans et demi de prison pour avoir blessé un policier, voici une autre condamnation qui aurait soulevé des mouvements d'humeur dans notre pays. C'est celle d'un français de 21 ans condamné à la prison à vie en Angleterre (avec un minimum de douze ans ) pour avoir agressé une jeune fille et l'avoir laissée pour morte.
Y aurait-il des pays où la justice prend fait et cause pour les victimes ? Chez nous en revanche , la culture de l'excuse serait -elle maniée trop souvent par les juges français pour faire pencher la balance en faveur des agresseurs ? " Plus de justice ma pauv'dame, les voleurs et les assassins courent toujours et ressortent sitôt rentrés en prison pour recommencer. A l'inverse, les juges font arrêter de braves gens sans raison, ce qui est pas mieux..." .
( La juge chargé du dossier de Santos Mirasierra a ordonné sa remise en liberté moyennant une caution de 6000 euros aujourd'hui même. Comme le clameAnne Roumanoff : " On ne nous dit pas tout ! " )