L' APRES DISCOURS DU PRESIDENT
Aussitôt terminé la prestation de Nicolas Sarkozy, un débat animé par Yves Calvi a commencé hier soir sur
France 2. Deux commentateurs d'un côté et deux de l'autre pour décrypter le discours du Président .
On nous prend pour des zozos ? Comme si on avait pas des oreilles pour entendre, un cerveau pour analyser et assez de bon sens pour faire la part des choses ! Mais bon, c'est la règle et c'est le rôle de la Presse de nous façonner à leur sauce ces détails que nous n'aurions pas perçus. sans faire appel à leur perspicacité. Confiante en Yves Calvi, toujours performant pour animer un débat avec des intervenants de qualité qui ont des choses à dire, je n'ai pas zappé.
Surprise ! Il avait sans doute paré au plus pressé pour les choisir au dernier moment. Car, d'ordinaire, à ' C'est dans l'air ' il y en a d'excellents, autant de droite que de gauche.
Pour résumer, il y avait :
-Sylvie Pierre-Brossolette, Rédactrice en chef du service de politique intérieure au Point.
" Y du bon... y a du moins bon... mais y a surtout du bon, faut pas déc... " a-t-elle dit.
Honnête. Début d'analyse non passionnelle mais qui s'appuie sur la raison et le 'wait and see '
- Nicolas Domenach, Directeur Adjoint de la rédaction de Marianne : " C'est un menteur..., il a choisi les journalistes pour l'interview... Faudrait faire tourner les interviews, une fois sur la 2, une fois sur la une, une fois sur Canal+... "
Dans son élan persuasif, il a ressorti tous les leitmotives de la gauche, le bouclier fiscal, l'argent - caution pour les banques ( il n'a pas encore compris pourquoi) et toutes les casseroles que N.Sarkozy traînerait, selon lui, depuis qu'il est au pouvoir. Que dis je ? Non, bien avant qu'il soit président ! Bonjour les rabachages ! Disque rayé. Il a d'ailleurs rappelé qu'il était commentateur depuis les années soixante- dix. C'est long. De plus, on sentait qu'il aurait bien aimé être à la place de Duhamel, mais encore eut -il fallu qu'il soit capable de poser des questions en rapport avec le sujet, ce que Duhamel fait très bien.
- Nicolas Beytout, Président Directeur Général Les Echos. Décalé, il semblait être le seul à avoir vraiment compris pourquoi il était là ( Sylvie Pierre Brossolette mise un peu à part). Il essayait d'analyser sérieusement les propositions de Sarkozy (notamment la suppression de la taxe professionnelle en 2010 et la suppression de la première tranche d impôts sur le revenu pour les classes moyennes...) avec un flegme britannique. On sentait que rien ne pourrait le faire sortir de ses gonds contrairement aux excités présents.
- Edwy Plenel, Journaliste, Président du site Médiapar. En plein délire Obamaniaque et en plein antisarkozysme primaire. " Il avait même pas prévu la crise ! ... Il dit 'je' alors que Obama dit " we " . .. Faut qu'il fasse pareil, faut qu'il s'en inspire.... Hors des States pas de salut ...blablabla"
Comme si copier les Etats Unis était la seule voie possible alors que sur le plan des avantages sociaux, c'est évident qu'on est largement en avance sur eux et que si des mesures planétaires s'imposent, chaque pays doit moduler.
N'en déplaise à Plenel : Certes, Obama dit "nous" mais c'est lui qui décide au final et qui renvoie ceux qui ne conviennent pas . En quoi, il remplit son rôle. Alors bonjour l'analyse !
Une fois le spectacle mis en place et après avoir compris qu'il n'en ressortirait rien de nouveau, j'ai repris mon livre de chevet.
On nous prend pour des zozos ? Comme si on avait pas des oreilles pour entendre, un cerveau pour analyser et assez de bon sens pour faire la part des choses ! Mais bon, c'est la règle et c'est le rôle de la Presse de nous façonner à leur sauce ces détails que nous n'aurions pas perçus. sans faire appel à leur perspicacité. Confiante en Yves Calvi, toujours performant pour animer un débat avec des intervenants de qualité qui ont des choses à dire, je n'ai pas zappé.
Surprise ! Il avait sans doute paré au plus pressé pour les choisir au dernier moment. Car, d'ordinaire, à ' C'est dans l'air ' il y en a d'excellents, autant de droite que de gauche.
Pour résumer, il y avait :
-Sylvie Pierre-Brossolette, Rédactrice en chef du service de politique intérieure au Point.
" Y du bon... y a du moins bon... mais y a surtout du bon, faut pas déc... " a-t-elle dit.
Honnête. Début d'analyse non passionnelle mais qui s'appuie sur la raison et le 'wait and see '
- Nicolas Domenach, Directeur Adjoint de la rédaction de Marianne : " C'est un menteur..., il a choisi les journalistes pour l'interview... Faudrait faire tourner les interviews, une fois sur la 2, une fois sur la une, une fois sur Canal+... "
Dans son élan persuasif, il a ressorti tous les leitmotives de la gauche, le bouclier fiscal, l'argent - caution pour les banques ( il n'a pas encore compris pourquoi) et toutes les casseroles que N.Sarkozy traînerait, selon lui, depuis qu'il est au pouvoir. Que dis je ? Non, bien avant qu'il soit président ! Bonjour les rabachages ! Disque rayé. Il a d'ailleurs rappelé qu'il était commentateur depuis les années soixante- dix. C'est long. De plus, on sentait qu'il aurait bien aimé être à la place de Duhamel, mais encore eut -il fallu qu'il soit capable de poser des questions en rapport avec le sujet, ce que Duhamel fait très bien.
- Nicolas Beytout, Président Directeur Général Les Echos. Décalé, il semblait être le seul à avoir vraiment compris pourquoi il était là ( Sylvie Pierre Brossolette mise un peu à part). Il essayait d'analyser sérieusement les propositions de Sarkozy (notamment la suppression de la taxe professionnelle en 2010 et la suppression de la première tranche d impôts sur le revenu pour les classes moyennes...) avec un flegme britannique. On sentait que rien ne pourrait le faire sortir de ses gonds contrairement aux excités présents.
- Edwy Plenel, Journaliste, Président du site Médiapar. En plein délire Obamaniaque et en plein antisarkozysme primaire. " Il avait même pas prévu la crise ! ... Il dit 'je' alors que Obama dit " we " . .. Faut qu'il fasse pareil, faut qu'il s'en inspire.... Hors des States pas de salut ...blablabla"
Comme si copier les Etats Unis était la seule voie possible alors que sur le plan des avantages sociaux, c'est évident qu'on est largement en avance sur eux et que si des mesures planétaires s'imposent, chaque pays doit moduler.
N'en déplaise à Plenel : Certes, Obama dit "nous" mais c'est lui qui décide au final et qui renvoie ceux qui ne conviennent pas . En quoi, il remplit son rôle. Alors bonjour l'analyse !
Une fois le spectacle mis en place et après avoir compris qu'il n'en ressortirait rien de nouveau, j'ai repris mon livre de chevet.