L ASPIRINE REHABILITEE
Après avoir été portée aux nues comme le remère anti-douleur le plus efficace, elle avait été proscrite, étant donné les risques d'hémorragie gastrique qu'elle peut provoquer chez certains sujets. La plupart des médecins généralistes l'ont alors remplacée par le paracétamol.
Elle revient sur le devant de la scène après une étude réalisée au Royaume-Uni sur 20 ans :
" Suivis au départ dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires », « la prise d’aspirine à faible dose (75 mg par jour) pendant 6 ans en moyenne, prendre de faibles doses d'aspirine peut réduire le risque d'avoir divers types de cancers, et les preuves en ce sens sont suffisamment solides pour que l'on puisse suggérer aux personnes de plus de 40 ans d'en prendre chaque jour, à titre prophylactique, ont déclaré mardi des scientifiques. Ces conclusions vont alimenter un débat déjà intense sur les mérites de la prise d'aspirine, qui accroît en revanche les risques d'hémorragie stomacale chez certaines personnes. L'aspirine protège surtout des cancers gastrointestinaux, conclut une étude qui a porté sur 25.570 patients. ". (Source Europe 1)
Cette étude pourrait inciter à mener une politique de prévention peu coûteuse fondée sur la prise d’aspirine au long cours, au moins pour les groupes à risques. Encore faudrait-il bien cibler les groupes dit à risques.
Quoiqu'il en soit, longue vie à l'aspirine qui, si elle ne promet pas l'immortalité pour autant, laisse à ses utilisateurs un échantillon de possibilités plus réduit d'en finir avec la vie.