IL EST REVENU...
...Le temps des soupirs.
Pas toujours heureux, le temps des soupirs...
Lorsqu'on en a marre, par exemple, on soupire pour s'étirer le diaphragme. Le diaphragme c'est le muscle qui ferme le thorax en haut et la cavité abdominale en bas. Il tire sur les poumons pour les remplir d'air et nous permet de respirer un grand coup. Détendus aussitôt, le soupir nous donne un grand bol d'oxygène. La nuit dernière, j'ai soupiré plus que de coutume. J'avais besoin de grands bols d'air.
Le temps des soupirs ce n'est pas le temps du muguet que chantait mon père quand j'étais enfant. Ce serait le temps du muguet mais en négatif. Cette chanson du joli mois de mai, je la fredonnais ce matin au réveil après trois heures de sommeil bien mérité ! Trois heures ! J'avais eu le temps de passer en revue sur le Net tous les malheurs qui peuvent provenir de l'insomnie. Entre autre chose, j'avais appris que selon des études récentes menées aux Etats-Unis, le manque de sommeil pourrait avoir des conséquences extrêmement néfastes sur le cerveau humain dont la redoutable maladie d'Alzheimer. Quand il est une heure du mat' et qu'on dort pas, ça rassure !
Etrange de se réveiller avec une chanson heureuse un matin où la nuit ne l'était pas. Etrange mais vrai. Seul point de convergence : Il est revenu.
" Il est revenu le temps des soupirs..."
Celui qui en est l'auteur, après s'être absenté des mois pendant lesquels plus belle était notre vie, c'est mon voisin. Hier matin, la haie de troènes de son jardin n'atteignait plus le troisième étage. Bonne chose, ça fait moins désordre mais mauvais signe. Hier soir, sonnerie insolite et insistante en fin de soirée. C'était lui, il revenait vivre ici et avait, comme d'habitude, oublié les clés de la porte d'entrée.
Pour lui le jour, la nuit, c'est tout pareil. Il passe son temps à boire et à écouter de la musique, seul ou avec ses amis de beuverie. On a dû appeler la police à plusieurs reprises quand ces derniers le dépouillent, lui tapent dessus et qu'il appelle David en hurlant qu'on est en train de le tuer. Sa générosité le pousse à écouter la musique très fort pour que les voisins en profitent. Il déménage ses meubles, à moins que dans son délire il les fasse tomber en passant à côté. Il crie tout seul quand il est seul et la perspective qu'un jour il fasse sauter tout l'immeuble par négligence, n'est pas exclue.
A cinq heures, j'ai entendu sa porte claquer avec force et j'ai su que je pouvais enfin dormir !
Si seulement, le temps des soupirs durait moins longtemps que le temps du muguet.
Pas toujours heureux, le temps des soupirs...
Lorsqu'on en a marre, par exemple, on soupire pour s'étirer le diaphragme. Le diaphragme c'est le muscle qui ferme le thorax en haut et la cavité abdominale en bas. Il tire sur les poumons pour les remplir d'air et nous permet de respirer un grand coup. Détendus aussitôt, le soupir nous donne un grand bol d'oxygène. La nuit dernière, j'ai soupiré plus que de coutume. J'avais besoin de grands bols d'air.
Le temps des soupirs ce n'est pas le temps du muguet que chantait mon père quand j'étais enfant. Ce serait le temps du muguet mais en négatif. Cette chanson du joli mois de mai, je la fredonnais ce matin au réveil après trois heures de sommeil bien mérité ! Trois heures ! J'avais eu le temps de passer en revue sur le Net tous les malheurs qui peuvent provenir de l'insomnie. Entre autre chose, j'avais appris que selon des études récentes menées aux Etats-Unis, le manque de sommeil pourrait avoir des conséquences extrêmement néfastes sur le cerveau humain dont la redoutable maladie d'Alzheimer. Quand il est une heure du mat' et qu'on dort pas, ça rassure !
Etrange de se réveiller avec une chanson heureuse un matin où la nuit ne l'était pas. Etrange mais vrai. Seul point de convergence : Il est revenu.
" Il est revenu le temps des soupirs..."
Celui qui en est l'auteur, après s'être absenté des mois pendant lesquels plus belle était notre vie, c'est mon voisin. Hier matin, la haie de troènes de son jardin n'atteignait plus le troisième étage. Bonne chose, ça fait moins désordre mais mauvais signe. Hier soir, sonnerie insolite et insistante en fin de soirée. C'était lui, il revenait vivre ici et avait, comme d'habitude, oublié les clés de la porte d'entrée.
Pour lui le jour, la nuit, c'est tout pareil. Il passe son temps à boire et à écouter de la musique, seul ou avec ses amis de beuverie. On a dû appeler la police à plusieurs reprises quand ces derniers le dépouillent, lui tapent dessus et qu'il appelle David en hurlant qu'on est en train de le tuer. Sa générosité le pousse à écouter la musique très fort pour que les voisins en profitent. Il déménage ses meubles, à moins que dans son délire il les fasse tomber en passant à côté. Il crie tout seul quand il est seul et la perspective qu'un jour il fasse sauter tout l'immeuble par négligence, n'est pas exclue.
A cinq heures, j'ai entendu sa porte claquer avec force et j'ai su que je pouvais enfin dormir !
Si seulement, le temps des soupirs durait moins longtemps que le temps du muguet.